la CFTC, une jeune centenaire !

100 ans de construction sociale

Après l'intense effort industriel de la Première Guerre mondiale, les syndicats chrétiens nés en 1886-1887 sont à l'initiative de la fondation de la CFTC les 1er et 2 novembre 1919. Le mot d'ordre de la nouvelle CFTC est « la paix sociale ».
La CFTC est la première organisation nationale à proposer une autre voie syndicale que celle fondée sur les analyses marxistes ou anarcho-syndicalistes : en effet, le fond idéologique du christianisme social lui procure autonomie et légitimité.
La CFTC est officiellement dissoute en novembre 1940, par le régime de Vichy. Plusieurs de ses responsables rejoignent la Résistance, ce qui conduit la CFTC à participer au Conseil National de la Résistance et à être rétablie à la Libération.
En 1964, c'est la déconfessionnalisation de la CFTC : une majorité des adhérents décide la « déconfessionnalisation » pour donner naissance à la CFDT. Cependant une minorité réformiste décide de maintenir une centrale chrétienne, dite « CFTC maintenue ».
Tout au long des années 1980-90, la CFTC a joué un rôle important dans le domaine social :
·         Défense de la liberté d’enseignement en 1983-84.
·         En 1988, elle soutient la création du RMI et se montre neutre lors de la création de la CSG, en 1990.
·         Dès 1997, le syndicat est favorable aux 35 heures, aux emplois-jeunes, à l'élaboration de la loi de 1998 contre les exclusions et à la loi créant la CMU.
Entre 2001 et 2006, aux élections des comités d'entreprise, la CFTC est la seule confédération syndicale à progresser, ce qui ne cesse de se confirmer depuis 2008 et les nouvelles mesures de représentativité des organisations syndicales.


Centenaire CFTC